Vous vous demandez alors que faire pour que la maison de rêve devienne réalité – sans risquer le désastre financier? À quoi ressemble un plan de paiement équitable? Appliquez simplement le principe «au fur et à mesure»: vous ne payez chaque tranche que lorsqu’une étape importante de la construction a été achevée sur le chantier.
- Mettez votre partenaire contractuel à l’épreuve! Obtenez un récent extrait du registre des poursuites (contre une preuve d’intérêt, c’est-à-dire une réservation, par exemple, vous l’obtenez au domicile de l’entrepreneur général).
- Demandez l’hypothèque à votre banque ou à votre établissement de crédit. Les banques ou experts indépendants des associations des architectes et artisans savent souvent très bien quels entrepreneurs locaux sont considérés comme sérieux. Et ils connaissent les «moutons noirs» qui n’ont presque jamais adhéré à un plan de paiement.
- Renseignez-vous auprès de la banque commerciale de votre partenaire contractuel. Ce n’est pas toujours facile – mais avec un peu de bonne volonté, cette banque commerciale peut vous fournir certaines assurances. Cela pourrait être, par exemple, que le projet est financièrement sain.
- Parfois, il vaut la peine de faire appel à un fiduciaire de construction pour protéger vos intérêts. S’il s’agit d’un immeuble d’appartements en copropriété, les futurs copropriétaires peuvent s’organiser et impliquer un fiduciaire. Ce fiduciaire doit s’assurer que les fonds soient utilisés correctement et que le plan de paiement soit respecté.
- Le plan de paiement doit être équitable: effectuez que des versements par tranches. Obtenez une confirmation écrite des travaux à effectuer pour lesquels vous payez.
- Dans le secteur professionnel en particulier, il arrive souvent que l’investisseur ou le constructeur ait besoin d’obtenir des suretés auprès d’une banque ou d’une compagnie d’assurance. Ces suretés doivent être fournies sous forme d’une garantie ou d’une garantie conjointe. Si l’entrepreneur ne peut pas achever le projet conformément au contrat pour des raisons financières, la banque ou la compagnie d’assurance effectue les paiements nécessaires (garantie de bonne fin).
Il y a aussi certaines garanties financières pour la correction de défauts (garanties de bonne exécution). En principe, les artisans et entrepreneurs sont responsables de la réparation des défauts dans le bâtiment selon la loi ou les normes de construction habituelles. Selon le cas, il est logique de sécuriser financièrement ces revendications. Quiconque construit selon les normes et contrats d’ouvrage de la Société Suisse des Ingénieurs et Architectes (SIA) dispose déjà de certaines garanties financières pour les défauts de construction.